Retrouvez l’évolution des cours des métaux précieux or et argent ainsi que les faits marquants de l’actualité économique. Chaque semaine, découvrez notre coup de coeur produit et notre coup d’oeil sur les métaux.
- COTATIONS
L’or est orienté à la baisse cette semaine avec une volatilité assez prononcée. Le cours de l’once a longtemps tutoyé les 1800$ puis a fortement reculé vendredi, suite notamment aux publications des chiffres d’inflation en zone euro et aux Etats Unis.
L’once d’or marque le pas sur la cotation du LBMA (London Bullion Market Exchange) et clôture à 1769$ après avoir abandonné 30$ sur la semaine .
On remarquera que les variations sur la cotation en continue sont encore plus marquées. Lors de la journée de vendredi, l’once aura perdu 24$ en quelques heures avant de finalement se stabiliser à 1783$.
Sur le marché français, la cotation CPOR (By Loomis FXGS) de la pièce de 20 francs Napoléon (5,8 grammes d’or fin) s’appréciait de 1,5%, passant de 294€ en début de semaine à 299,40€.
L’argent a suivi le mouvement et l’once reste légèrement au dessus des 24$.
Sur le mois, le bilan est positif pour les métaux or et argent avec des gains respectifs de 1,3% et 6%. - LES MARCHÉS
Les semaines se suivent et se ressemblent sur les marchés. Les indices continuent de battre des records en dépit des sujets de crispation à savoir, prix de l’énergie, problématiques d’approvisionnement, goulets d’étranglement, tensions sur les taux et inflation.
On peut néanmoins s’interroger sur le décalage entre le sentiment des investisseurs et leur positionnement sur les marchés. Si l’optimisme recule, tout le monde reste acheteur. Les marchés, en apparence attentistes, ont bénéficié des bons résultats des entreprises pour le troisième trimestre. 85% des entreprises ont publié des résultats supérieurs aux attente sur la période.
Beaucoup d’entreprises ont démontré leur capacité à faire face aux problématiques de hausse des prix des matières tout en préservant leurs marges. Ces dernières étant plus élevées qu’attendu, cela a permis de tirer les marchés vers le haut.
Mais n’oublions pas qu’une saison des résultats s’apparente à un coup d’oeil dans le rétroviseur sur le trimestre passé. Et les niveaux de marge sont si élevés qu’il sera difficile de faire mieux le trimestre prochain. - ÉCONOMIE
La Banque Centrale Européenne a entamé un tour de chauffe avant la réunion du 16 Décembre. Alors que de nombreuses banques centrales avancent leur calendrier de hausse des taux (Canada, Angleterre) du fait de la hausse de l’inflation, la BCE reste sur sa ligne accommodante.
Les décisions importantes concernant son programme d’achat d’urgence face à la pandémie (PEPP), son programme d’achat d’actifs (APP) et les opérations de refinancement des banques (TLTRO) seront donc prises à la fin de l’année.
On peut penser que la BCE conservera une certaine souplesse dans ses rachats d’actifs tout en commençant à relever ses taux d’intérêt. L’exercice est périlleux. Elle devra resserrer la distribution de liquidités mais permettre aux entreprises de continuer d’avoir un accès facile au financement.
Croire qu’on serait en train de dépasser un pic d’inflation semble assez optimiste. En réalité, beaucoup de facteurs interviennent et il est envisageable que cette inflation élevée se prolonge. En tout état de cause, les perturbations sur les chaines d’approvisionnement seront durables tant que la Chine pratiquera une politique « zéro Covid ». Une grosse partie de l’inflation dans les matières premières provient de la désynchronisation totale des cycles économiques entre la Chine, les Etats-Unis et l’Europe. Si on constate une baisse de la croissance en Chine, il semblerait que la zone US ait atteint un plateau et que la zone Euro soit encore en croissance.
De son côté, la FED prépare le marché à une hausse des taux plus rapide pour en faire un non évènement.
En terme de taux réels, on reste dans des zones très, voire trop stimulantes pour l’économie. Ce qui est important, ce sont les taux nominaux ajustés de l’inflation. Aux Etats-Unis, on se situe dans une zone de stimulation très forte pour la demande qu’il convient de refroidir.
Pour rappel, le maintien de la stabilité des prix est inscrit dans le mandat de la Banque Centrale Européenne et de la Réserve Fédérale Américaine. Mais maîtriser l’inflation semble être un voeu pieu. C’est, en tout cas, ce qu’indique l’analyse du cas japonais. Malgré une politique monétaire très expansionniste et un endettement record, l’inflation reste nulle et le taux de croissance faible. - NOTRE COUP DE COEUR DE LA SEMAINE
Le Krugerrand Sud Africain.
Depuis 1967, plus de 52 millions d’onces Krugerrand ont été vendues. C’est la pièce d’investissement la plus échangée au monde. Sa composition durable en alliage cuivre or qui la rend très résistante aux rayures, son design avec son motif springbok et sa liquidité mondiale ont forgé sa réputation.
Le principe de base de la pièce d’investissement était de fournir aux investisseurs privés un accès à l’or en tant que produit d’investissement, rendant ainsi le métal précieux extrait en Afrique du Sud accessible à tous.
Les pièces ont cours légal en Afrique du Sud, bien que les Krugerrands n’aient jamais reçu de valeur en rand (ZAR). Et c’est en raison du cours légal que le Krugerrand a été frappé, pour être plus résistant à l’usure, dans un alliage et pas en or 24 carats. Le Krugerrand est composé d’or 22 carats, soit 91,67 %, avec 8,33 % d’alliage de cuivre.
Le Krugerrand est coté sur le marché français (CPOR by Loomis FGGS). Retrouvez le cours de cotation sur notre site.
Les pièces sont disponibles à l’achat sur ccopera.com en suivant ce lien.